Église Grecque-Melkite Catholique
Archiéparchie de Saida et Deir-el-Kamar
28 11 2011
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Archevêché grec-melkite catholique Rue Moutran B.P. 247 Saïda Liban Tél. + 961 - 7 - 720100 + 961 - 3 - 386950 Fax + 961 - 7 - 722055 Courriel mhaddad.saida@hotmail.com Site www.melkitesaida.com |
Historique
L'archiéparchie de Saïda s'étend sur une superficie approximative de 1.300 km2. Elle est limitée à l'Est par Maasser el Chouf et la crête de la montagne de Barouk, au Nord par Aïn Zhalta et la rivière de Damour, au Sud par Nabatiyeh et la rivière de Zahrani, à l'Ouest par la Méditerranée.
La chrétienté de Saïda et du Liban–Sud remonte aux origines du christianisme. Le Christ « vint à la région de Tyr et de Sidon » où il fit des miracles (Mt 15, 21-28 et Mc 8,17). En se rendant de Jérusalem à Rome, saint Paul fit une escale de plusieurs jours à Sidon, où il reçut l'accueil des frères chrétiens (Actes 27, 2-5).
Peu de documents subsistent au sujet de cette première communauté chrétienne de Sidon, mais les documents des conciles œcuméniques et des synodes locaux ont conservé des noms d'évêques de Sidon qui y ont participé, comme Théodore, présent au concile de Nicée en 325. Des historiens ont aussi mentionné les noms de certains, soit à cause de leur sainteté de vie, soit à l'occasion de quelque événement marquant de leur époque, comme Zanobios, évêque de Saïda à la fin du IIIe siècle, mort martyr en 303.
De la période qui suivit la conquête arabe, l'histoire a conservé le nom de Paul d'Antioche, sacré évêque de Saïda, où il mourut et fut enseveli vers 770.
Après la chute de Saint-Jean-d'Acre (1291), dernière citadelle des croisés en Orient, les chrétiens sont de plus en plus minoritaires au sein d'une majorité musulmane.
Après l'avènement de Fakhr al-dîn le Grand, gouverneur du Chouf et du Sud, les chrétiens viennent de plus en plus nombreux du Nord du Liban, de Damas et du Hauran et forment bientôt une communauté importante.
En 1604, Ignace Houtié, le propre secrétaire de l'Emir, est élu métropolite de Tyr et de Saïda et sacré par Joachim, patriarche d'Antioche. Depuis cette date, la chaîne des évêques est maintenue sans interruption. Et en 1752, Tyr et Saïda deviennent deux éparchies grecques-melkites catholiques distinctes.
Les fidèles grecs-melkites catholiques étaient environ 60.000 avant le premier déplacement de 1982, puis environ 30.000 en 1982, dont 20.000 dans le Sud et 10.000 dans le Chouf. Dans l'ensemble de l'archiéparchie, les chrétiens représentent une minorité au milieu de druzes et de musulmans sunnites ou chiites, selon les régions. Par contre, dans le district de Jezzine, une minorité musulmane vit au cœur d'une majorité chrétienne. Dans l'ensemble, jusqu'en 1982, les relations étaient bonnes entre catholiques et non-chrétiens.
L’archiéparchie a subi de graves perturbations au cours de la guerre de 1975 à 1991. 90% de ses fidèles furent complètement déracinés de leurs villages, en plusieurs vagues, de 1982 à 1986 et se réfugièrent dans la région de Beyrouth ou la zone frontalière du Sud. Certains émigrèrent au Canada, en Australie ou ailleurs. Seules les paroisses suivantes furent épargnées : Jezzine, Kfarhouné, Roum, Qaitoulé, Aanane, Qtalé, Deir-el-Kamar, Nabatiyé, Barty. Mais le retour dans l’archiéparchie fut amorcé aussitôt après le déplacement. Les villages de Saïda-Est et Maghdouché sont aujourd'hui presque repeuplés à 100% et la région du Chouf se repeuple progressivement.
La chrétienté de Saïda et du Liban–Sud remonte aux origines du christianisme. Le Christ « vint à la région de Tyr et de Sidon » où il fit des miracles (Mt 15, 21-28 et Mc 8,17). En se rendant de Jérusalem à Rome, saint Paul fit une escale de plusieurs jours à Sidon, où il reçut l'accueil des frères chrétiens (Actes 27, 2-5).
Peu de documents subsistent au sujet de cette première communauté chrétienne de Sidon, mais les documents des conciles œcuméniques et des synodes locaux ont conservé des noms d'évêques de Sidon qui y ont participé, comme Théodore, présent au concile de Nicée en 325. Des historiens ont aussi mentionné les noms de certains, soit à cause de leur sainteté de vie, soit à l'occasion de quelque événement marquant de leur époque, comme Zanobios, évêque de Saïda à la fin du IIIe siècle, mort martyr en 303.
De la période qui suivit la conquête arabe, l'histoire a conservé le nom de Paul d'Antioche, sacré évêque de Saïda, où il mourut et fut enseveli vers 770.
Après la chute de Saint-Jean-d'Acre (1291), dernière citadelle des croisés en Orient, les chrétiens sont de plus en plus minoritaires au sein d'une majorité musulmane.
Après l'avènement de Fakhr al-dîn le Grand, gouverneur du Chouf et du Sud, les chrétiens viennent de plus en plus nombreux du Nord du Liban, de Damas et du Hauran et forment bientôt une communauté importante.
En 1604, Ignace Houtié, le propre secrétaire de l'Emir, est élu métropolite de Tyr et de Saïda et sacré par Joachim, patriarche d'Antioche. Depuis cette date, la chaîne des évêques est maintenue sans interruption. Et en 1752, Tyr et Saïda deviennent deux éparchies grecques-melkites catholiques distinctes.
Les fidèles grecs-melkites catholiques étaient environ 60.000 avant le premier déplacement de 1982, puis environ 30.000 en 1982, dont 20.000 dans le Sud et 10.000 dans le Chouf. Dans l'ensemble de l'archiéparchie, les chrétiens représentent une minorité au milieu de druzes et de musulmans sunnites ou chiites, selon les régions. Par contre, dans le district de Jezzine, une minorité musulmane vit au cœur d'une majorité chrétienne. Dans l'ensemble, jusqu'en 1982, les relations étaient bonnes entre catholiques et non-chrétiens.
L’archiéparchie a subi de graves perturbations au cours de la guerre de 1975 à 1991. 90% de ses fidèles furent complètement déracinés de leurs villages, en plusieurs vagues, de 1982 à 1986 et se réfugièrent dans la région de Beyrouth ou la zone frontalière du Sud. Certains émigrèrent au Canada, en Australie ou ailleurs. Seules les paroisses suivantes furent épargnées : Jezzine, Kfarhouné, Roum, Qaitoulé, Aanane, Qtalé, Deir-el-Kamar, Nabatiyé, Barty. Mais le retour dans l’archiéparchie fut amorcé aussitôt après le déplacement. Les villages de Saïda-Est et Maghdouché sont aujourd'hui presque repeuplés à 100% et la région du Chouf se repeuple progressivement.
Liste des évêques et archevêques depuis 1683
1683-1723 Efthymios Saïfi (fondateur de Saint-Sauveur)
1724-1752 Ignace Beyrouthy - L'éparchie est réunie à celle de Tyr
1752-1755 Ignace Beyrouthy – administrateur patriarcal (L'éparchie est indépendante)
1755-1761 Basilios Jelghaf
1761-1788 Athanase Jawhar (ensuite patriarche ; interruptions 1762-1764 et 1765-1768)
1788-1795 Siège vacant – L'éparchie est confiée à celle de Tyr
1795-1796 Agapios Matar (ensuite patriarche)
1800-1813 Athanasios Matar (ensuite patriarche)
1822-1831 Basilios Khalil
1836-1886 Theodosios Qouyoumji
1887-1916 Basilios Hajjar
1920-1931 Athanasios Khoriaty
1931-1946 Nicolas Nabaa
1947-1977 Basilios Khoury (promu archevêque en 1964)
1977-1980 Michel Hakim
1981-1985 Ignace Raad
1985-1987 P. Salim Ghazal, administrateur patriarcal
1987-2006 Georges Kwaiter
2006-.... Élie Béchara Haddad
Brève notice biographique de l’archevêque actuel
Mgr Élie Béchara Haddad est né le 28 janvier 1960 à Ablah (Bekaa du Liban). Il a poursuivi ses études primaires au collège Sainte-Anne des Pères Blancs à Rayak de 1964 jusqu’en 1972. Il entre tout jeune au couvent Saint-Sauveur, de l’ordre Basilien du Très Saint Sauveur, à Joun, où il poursuit ses études complémentaires et secondaires jusqu’en 1979.
Il est ordonné prêtre le 9 août 1986, après avoir terminé ses études philosophiques et théologiques à l’Université du Saint-Esprit à Kaslik (1980-1983) et à l’Université Pontificale Grégorienne de Rome (1983-1985) avec le degré de bachelier en théologie.
Il termine ses études de droit canonique et de droit civil à l’Université du Latran à Rome (1985-1987) avec le degré de magistère (1987-1989) et (1991-1994) avec celui de doctorat « Utriusque Iuris » soutenu le 10 janvier 1994, et en 1993-94 il termine ses études rotales auprès du tribunal de la Rote romaine.
Il est successivement curé de paroisse à Machghara (1989) et à Jenesnaya (1990) ; aumônier du mouvement international d’apostolat des enfants (MIDADE) au Liban depuis 1994 ; président du tribunal d’appel de l’Église grecque-melkite catholique depuis 1995 ; supérieur du grand séminaire de l’ordre Basilien du Très Saint-Sauveur (1995-2001) ; chancelier du Patriarcat grec-melkite catholique (2002-2007) ; enseignant de droit canonique à l’Université du Saint-Esprit (USEK) depuis 1995, à l’Institut supérieur des Sciences Religieuses (ISSR) de l'Université Saint-Joseph, depuis 1996, à l’Institut Saint-Paul de Harissa (1995-2007) et à l’Université de la Sagesse depuis 2000.
Il est auteur de plusieurs livres et articles, surtout en droit canonique.
Élu par le Saint-Synode le 11 octobre 2006, Mgr Élie Béchara Haddad est sacré archevêque de Saïda et Deir el-Kamar, le 24 mars 2007, en l’église Saint-Paul à Harissa, par Sa Béatitude le patriarche Gregorios III Laham, qu'assistent l'archevêque Georges Kwaiter et le métropolite Joseph Kallas.
Statistiques générales
Nombre de fidèles grecs-melkites catholiques : de 50.000 à 60.000
Résidents permanents : 30.000
Nombre de prêtres de l'archiéparchie
Mariés 18
Célibataires 9
Religieux 5
____
Total 32
S.E. Mgr Georges Kwaiter, archevêque émérite, qui participe au service pastoral
S.E. Mgr Salim Ghazal, archevêque émérite, qui participe au service pastoral
En dehors de l'éparchie : 5
Nombre de religieuses travaillant dans l’archiéparchie : 25
Laïque engagée : 1
Administration
Curie éparchiale
S.E. Mgr Élie Béchara Haddad
Protosyncelle : R.P. Nicolas Darwish
Syncelle : R.P. Nabil Wakim, Deir el-Kamar
Économe général : R.P. Nicolas Darwish
Conseil éparchial : Les pères Nabil Wakim, Nicolas Darwish, Sasseen Grégoire Shalaweet, Samir Nohra, Charles Nicolas, Jihad Franciss, Michel Wakim, Toufik Hourani.
Commission de Développement : S.E. Mgr Haddad et cinq laïcs.
Tribunaux
Première instance : voir « Remarque pour les éparchies du Liban » (plus haut).
Pour les causes à traiter devant le juge unique, le responsable est Mgr Élie Béchara Haddad.
Paroisses
Cathédrale Saint-Nicolas Saïda
Dans la région de Saïda-Est :
Nativité de la Vierge Maghdouché
Saint-Georges Myé wa Myé
Saint-Basile Aïn-el-Delb
Nativité de la Vierge Krayé
Saint-Abraham Jinsnayah
Saint-Georges Mharbié
Sainte-Thècle Wadi Laïmoun
Saint-Thomas Barti
Saint-Élie Hassanié
Saint-Georges Jarjouh
Notre-Dame de l'Assomption Jbaa
Saint-Nicolas Aïn-el-Mir
Saint-Jean-Baptiste Mrah-el-Hbass
Saint-Georges Kefraya
Saint-Jean le Bien-Aimé Karkha
Saint-Jean-Baptiste Salhié
Saint-Joseph Majdelyoun
Notre-Dame de l'Assomption Abra
Saint-Georges Hlalié
Saint-Sauveur Haytouli
Dans la région de Saïd- Sud :
Notre-Dame de l'Assomption Ezza
Notre-Dame de l'Assomption Nabatiyé
Les Trois Lunes (Saints Jean Chrysostome, Basile de Césarée et Grégoire de Nazianze) Bnaafoul
Dans la région de Jezzine :
Notre-Dame de l'Assomption Jezzine
Saint-Georges Roum
Notre-Dame de l'Assomption Kfarhouné
Saint-Michel Qaitoulé
Sainte-Barbe Anane
Notre-Dame de l'Assomption Qtélé
Saint-Élie Kfarfalous
Dans la région du Chouf
Iqlim-el-Kharroub :
Notre-Dame de l'Assomption Joun
Nativité de la Vierge Mazraat Al Mohtaqra
Saint-Antoine Jmeylié
Notre-Dame de l'Assomption Werdanié
Notre-Dame des Mers Katermaya/Wadi el Zeiné
Nativité
de la Vierge Hasrout
Notre-Dame de l'Assomption Majdalona
Haut Chouf :
Saint-Georges Gharifé
Saint-Georges Aïnbal
Saints-Pierre-et-Paul (2) Botmé
Notre-Dame de l'Assomption Moukhtara
Notre-Dame de l'Assomption Ammatour
Saint-Michel Maasser-el-Chouf
Saint-Georges Khraibé
Saint-Georges Sirjbal
Saint-Michel Benwayté
Notre-Dame de l'Annonciation Wadi al Deir et Wadi Bnehley
Saint-Élie Deir-El-Kamar
Notre-Dame des Pauvres Deir-El-Kamar
Notre-Dame du Salut Kfar Qatra
Saint-Michel Aamik
Saint-Élie Kfar Nabrakh
Saint-Antoine le Grand Barouk
Saint-Cyrille Aïn Zhalta
Saint-Nicolas Aïn Zhalta
Paroisses sans église :
Cérémonies dans les églises maronites :
Addoussié, Rmeiley, Bramié, Bmehraï, Lebaa, Bkosta, Wadi Baankoudein
Communautés religieuses œuvrant dans l'archiéparchie
Ordre Basilien du Très Saint Sauveur :
Membres de la curie éparchiale et curés de paroisses : 5
Direction du « Foyer de la Providence à Salhié » : 2
Couvent Saint-Georges à Mzaïraa : 1
Couvent Saint-Michel à Aamik : 1
Congrégation des Sœurs Salvatoriennes de l’Annonciation :
École secondaire de Abra : 6
Orphelinat, école, atelier annexes à la Maison-Mère à Joun :17
Œuvres actuelles de l'archiéparchie
L'animation liturgique se développe dans plusieurs paroisses, en particulier par la création de chorales dont la principale est celle, très ancienne et de haute qualité, de Maghdouché.
Les mouvements de jeunes ont repris petit à petit depuis l'amorce du retour des fidèles dans leurs villages en 1991. Les mouvements actuels dans l’archiéparchie sont les suivants :
Le MIDADE, Mouvement International de l'Apostolat des Enfants.
La JEC, Jeunesse Etudiante Chrétienne.
La «Rabtà » ou « Ligue », qui forme les jeunes à la pastorale.
Mouvement Focolare
Mouvement Charismatique
Rédaction d'un bulletin paroissial trimestriel en langue arabe.
Bulletin électronique en langues française et anglaise destiné aux amis de l'archiéparchie
Rédaction d’un bulletin hebdomadaire pour l’animation liturgique dominicale.
Les mouvements de jeunes ont repris petit à petit depuis l'amorce du retour des fidèles dans leurs villages en 1991. Les mouvements actuels dans l’archiéparchie sont les suivants :
Le MIDADE, Mouvement International de l'Apostolat des Enfants.
La JEC, Jeunesse Etudiante Chrétienne.
La «Rabtà » ou « Ligue », qui forme les jeunes à la pastorale.
Mouvement Focolare
Mouvement Charismatique
Rédaction d'un bulletin paroissial trimestriel en langue arabe.
Bulletin électronique en langues française et anglaise destiné aux amis de l'archiéparchie
Rédaction d’un bulletin hebdomadaire pour l’animation liturgique dominicale.
Œuvres actuelles dans l'archiéparchie
Le Foyer de la Providence des Pères Salvatoriens, à Salhié, comprenant un orphelinat, une école technique très développée, un dispensaire et un centre de pastorale.
L'école secondaire des sœurs Salvatoriennes à Abra.
Le centre Maximos V de Abra qui a repris ses activités après une longue interruption pendant les années de guerre ; il est maintenant la propriété des sœurs Basiliennes Salvatoriennes, avec enseignement en anglais.
collège Notre-Dame de Maghdouché.
Maison de repos Saint-Élie à Abra.
Caisse d’aide aux étudiants.
Institut d’études islamo-chrétiennes, en collaboration avec le Patriarcat et l’Université Saint-Joseph, fondé à Saïda en 2007.
Bureau de recherche d'emplois pour les jeunes.