Église Grecque-Melkite Catholique
Monastère de la Résurrection, Faraya & Raouda - Liban
15 4 2013
Monastère de la Résurrection – Faraya B.P. 498 Jounié Liban Père Joseph Hallit, higoumène Tél. + 961 - 9 – 341166 Monastère de la Résurrection – Raouda B.P. 90 - 477 Jdeidet El Metn (Beyrouth) Liban Tél. + 961 - 1 - 690386 Fax + 961 - 1 - 682395 + 961 - 3 - 646408 Courriel josephhallit@hotmail.com |
Historique
La naissance du Monastère de la Résurrection fut une réponse au désir de voir naître dans notre Église grecque-melkite catholique du Liban une cellule monastique masculine, dont la forme de vie tienne compte du contexte local culturel et social et qui se pense en fonction surtout de notre jeunesse. Le métropolite grec-melkite catholique de Beyrouth et de Jbeil, le regretté Habib Bacha, accueillit favorablement la demande de fondation et en ratifia les statuts, par un décret du 20 novembre 1982, adressé au fondateur, le père Joseph Hallit, ancien membre de la société des Missionnaires de Saint Paul. Une préparation de près de six ans, sous le nom de « Pieuse Union de la Résurrection », avait précédé la date officielle de l’érection canonique.
Aujourd’hui, le Monastère de la Résurrection possède deux grandes maisons : la première, pensée en fonction du recul et de la solitude, sur la falaise du village de Faraya ; l’autre, pensée en fonction de l’insertion au cœur des masses, se situe en plein cœur de la ville de Beyrouth, dans le quartier très populaire de Raouda.
Objectifs et activités
Á cause de la guerre civile meurtrière, le Monastère de la Résurrection est venu offrir à la jeunesse chrétienne du Liban, traumatisée et fortement tentée de fuir vers l’étranger ou de s’enrôler dans les milices armées, un havre de paix et un lieu approprié à la réconciliation, tant avec soi-même qu’avec les autres, à Faraya.
Aujourd’hui, au bout d’un quart de siècle d’existence, la communauté du Monastère de la Résurrection compte une dizaine de membres, dont quatre prêtres.
Á côté de la communauté s’est constitué un petit groupe de douze laïcs auxiliaires, filles et garçons, qui se sont solidarisés pour s’investir au service de la mission du Monastère. Ils se sont donnés le nom de « Fils de la Résurrection ».
Outre l’office monastique quotidien, la communauté du Monastère se dédie aux activités suivantes :
1 - Les retraites pour les jeunes, soit à titre individuel, soit en groupes constitués. Le Monastère organise des retraites dirigées, de trois jours chacune, à Pâques, à la Pentecôte et à la ête de l’Exaltation de la Croix (14 septembre) ;
2 - Livres et productions audio-visuelles : les Éditions de la Résurrection ont publié près de trente ouvrages de spiritualité et de théologie biblique, liturgique ou pastorale ; le Monastère a aussi fondé deux petits studios, l’un à Faraya et l’autre à Beyrouth, et quelques productions audio-visuelles y ont vu le jour, pour l’animation des retraites avec les jeunes.
3 - Action socio-caritative : le Monastère a fondé, à Raouda (Beyrouth), le « Bureau Social de la Résurrection », qui dispose d'un petit fond d’aide, qu’entretient et nourrit la générosité de donateurs amis, qui tiennent à garder l’anonymat ; le Monastère a aussi fondé, à Hauch-Hala-Rayak, un centre de dépannage social.