Église Grecque-Melkite Catholique
Moniales d'Aubazine
3 12 2011
Monastère grec-melkite catholique d'Aubazine Le Ladeix 19190 Aubazine France Tél. + 33 - 9 - 60 03 03 90 Fax + 33 - 5 - 55 25 75 67 + 33 - 6 - 25 21 78 13 Courriel moniales_grecques_melkites@orange.fr |
Historique
En 1964, l'évêque de Tulle (France), Mgr Henri (plus tard évêque de Tarbes et Lourdes), afin de sauver l'Abbaye Saint-Etienne d'Aubazine, monument historique que la République française s'apprêtait à saisir, l'offrit à mère Véronique, higoumène des Moniales de Nazareth ; celle-ci cherchait un pied-à-terre en France pour les deux monastères de Nazareth et de Tazert, qui ne pouvaient communiquer directement à cause du contentieux israélo-arabe.
Le 22 juillet 1976, tandis qu'était célébré, avec la participation du patriarche Maximos V, le huitième centenaire de la fondation de l'Abbaye d'Aubazine, la Congrégation pour les Églises Orientales reconnut comme monastère grec-melkite catholique « sui iuris » celui d'Aubazine, dédié à la Théophanie, dans le diocèse latin de Tulle.
Quatre ans après la mort (1981) de mère Véronique, les moniales s’installèrent dans la « ferme » de l'Abbaye et y aménagèrent une chapelle byzantine dans l'ancienne grange, ce que l'administration des Beaux-Arts ne leur avait pas permis de faire dans l'Abbaye elle-même.
Lorsque la majorité de la communauté des Moniales de la Théophanie, en 1989, passa à l'Orthodoxie, quelques-unes des sœurs décidèrent de demeurer au sein de l'Église grecque-melkite catholique. Tandis que l'Abbaye était confiée à la communauté du Verbe de Vie (issue du renouveau charismatique), de droit diocésain, les moniales grecques-melkites catholiques restèrent dans l’ancienne ferme du Ladeix.
Sa Béatitude le patriarche Gregorios III, en compagnie de l'évêque de Tulle, S.E.R. Mgr Bernard Charrier, a visité leur monastère, accueilli par l'higoumène actuelle, sœur Christophora, et y a célébré la divine liturgie les 10 et 11 juillet 2007. Peu après cette visite patriarcale, la propriété du monastère a été légalement transférée au Patriarcat grec-melkite catholique.
Les moniales s'attachent à favoriser une meilleure connaissance de la spiritualité orientale chrétienne, participent à des réunions de réflexion œcuménique et animent des causeries sur le sens théologique des icônes, les pères de l'Église et le sens de la beauté dans la Liturgie orientale. Les offices sont célébrés en français, mais avec les mélodies grecques et arabes de la tradition melkite.