Église Grecque-Melkite Catholique
Paroisse Saint Julien le Pauvre-Paris-France
13 4 2013
Église Saint-Julien-le-Pauvre 1, rue Saint-Julien-le-Pauvre 75005 Paris France Tél. + 33 - 1 - 43 29 09 09 (Sacristie) Secrétariat et Bureau d’accueil 79 rue Galande 75005 Paris France Tél. + 33 - 1 - 43 54 52 16 Fax + 33 - 1 - 43 54 45 65 Courriel sjlp@wanadoo.fr charbel1maalouf@hotmail.com Site www.sjlpmelkites.org |
Historique
Tout au long du XIXe siècle, Paris a reçu, d'Égypte et des provinces arabes de l'Empire Ottoman (Liban, Palestine, Syrie), un nombre croissant d'immigrants, parmi lesquels une proportion notable de grecs-melkites catholiques. Devenus suffisamment nombreux, ces derniers obtiennent le 13 juillet 1886 l'autorisation administrative d'ouvrir un lieu de culte pour leur Église.
Deux ans plus tard, répondant aux pressantes sollicitations de ses fidèles, le patriarche Gregorios II Youssef charge, en accord avec le futur cardinal François-Marie-Benjamin Richard de la Vergne, archevêque de Paris, l'archimandrite Alexis Kateb, basilien choueirite, de constituer la paroisse et de lui trouver un lieu de culte permanent. En attendant, les offices se tiennent dans l'église Sainte-Elisabeth, au Marais.
Fin 1888, l'Assistance Publique accepte de louer au père Kateb l'église Saint-Julien-le-Pauvre, ancienne chapelle de l'Hôtel-Dieu, fermée depuis le transfert de ce dernier dans l'Île de la Cité. Située alors au fond d'une cour, dans un quartier sordide, l'église était dans un état lamentable. Après sa remise en état, elle put être solennellement dédiée aux célébrations liturgiques de notre Église grecque-melkite catholique, le dimanche 5 mai 1889. Le discours d'inauguration fut prononcé par le père Charmetant, alors directeur de l'Œuvre d'Orient, qui déclara notamment : « Les catholiques Grecs, que les hasards de la vie ont jetés parmi nous, restaient perdus dans la grande ville et isolés les uns des autres. Ils vont retrouver, avec les cérémonies de leur culte traditionnel, un appui, des consolations, un centre, un foyer national où ils pourront prier dans leur langue et s'entendre pour se prêter une assistance réciproque ».
Trois ans plus tard, en 1892, le célèbre maître ébéniste de Damas, Girgi Bitar, mort en odeur de sainteté, réalise l'iconostase en marqueterie mosaïque que l'on voit toujours dans l'église, et vient à Paris l'installer de ses propres mains. Cette iconostase comprenait à l’origine trois rangées horizontales d’icônes ; mais, à la demande des services des Monuments Historiques, la rangée supérieure a été retirée en 1960 afin de rendre plus visibles les parties hautes de l’abside.
L'église Saint-Julien-le-Pauvre est l'une des plus anciennes du vieux Paris. Dès le VIe siècle, Grégoire de Tours mentionne une basilique de Saint Julien-Martyr. Dévastée au IXe siècle par les Normands, elle fut remplacée par une chapelle provisoire, jusqu'à ce que, en 1165, elle le soit par une église neuve construite en style gothique, à la même époque que la cathédrale Notre-Dame de Paris : c'est celle-là que l'on voit encore aujourd'hui. Victime au cours des siècles de vicissitudes qui la mènent au bord de la ruine, elle devient « chapelle de l'Hôtel-Dieu » en 1660. Mais à la destruction de celui-ci, elle est fermée. Puis, classée comme monument historique, elle est affectée en 1889 au culte grec-melkite catholique.
Elle est ouverte au public tous les jours entre 9h30 et 13h, et entre 15h et 18h30. Les services liturgiques sont célébrés à 12h15 pendant la semaine, et à 11h les dimanches et jours de fête.
Notons enfin que, le dimanche 21 octobre 1990 une liturgie solennelle concélébrée à Saint-Julien-le-Pauvre, par le patriarche Maximos V Hakim et le cardinal Jean-Marie Lustiger, archevêque de Paris, a marqué dans la joie et l'action de grâce, le centenaire de la paroisse grecque-melkite catholique de Paris. Et c’est en ce jour que l'exarque Joseph Nasrallah, qui en avait été durant 40 ans le fidèle curé, achevait son service pastoral.
Deux ans plus tard, répondant aux pressantes sollicitations de ses fidèles, le patriarche Gregorios II Youssef charge, en accord avec le futur cardinal François-Marie-Benjamin Richard de la Vergne, archevêque de Paris, l'archimandrite Alexis Kateb, basilien choueirite, de constituer la paroisse et de lui trouver un lieu de culte permanent. En attendant, les offices se tiennent dans l'église Sainte-Elisabeth, au Marais.
Fin 1888, l'Assistance Publique accepte de louer au père Kateb l'église Saint-Julien-le-Pauvre, ancienne chapelle de l'Hôtel-Dieu, fermée depuis le transfert de ce dernier dans l'Île de la Cité. Située alors au fond d'une cour, dans un quartier sordide, l'église était dans un état lamentable. Après sa remise en état, elle put être solennellement dédiée aux célébrations liturgiques de notre Église grecque-melkite catholique, le dimanche 5 mai 1889. Le discours d'inauguration fut prononcé par le père Charmetant, alors directeur de l'Œuvre d'Orient, qui déclara notamment : « Les catholiques Grecs, que les hasards de la vie ont jetés parmi nous, restaient perdus dans la grande ville et isolés les uns des autres. Ils vont retrouver, avec les cérémonies de leur culte traditionnel, un appui, des consolations, un centre, un foyer national où ils pourront prier dans leur langue et s'entendre pour se prêter une assistance réciproque ».
Trois ans plus tard, en 1892, le célèbre maître ébéniste de Damas, Girgi Bitar, mort en odeur de sainteté, réalise l'iconostase en marqueterie mosaïque que l'on voit toujours dans l'église, et vient à Paris l'installer de ses propres mains. Cette iconostase comprenait à l’origine trois rangées horizontales d’icônes ; mais, à la demande des services des Monuments Historiques, la rangée supérieure a été retirée en 1960 afin de rendre plus visibles les parties hautes de l’abside.
L'église Saint-Julien-le-Pauvre est l'une des plus anciennes du vieux Paris. Dès le VIe siècle, Grégoire de Tours mentionne une basilique de Saint Julien-Martyr. Dévastée au IXe siècle par les Normands, elle fut remplacée par une chapelle provisoire, jusqu'à ce que, en 1165, elle le soit par une église neuve construite en style gothique, à la même époque que la cathédrale Notre-Dame de Paris : c'est celle-là que l'on voit encore aujourd'hui. Victime au cours des siècles de vicissitudes qui la mènent au bord de la ruine, elle devient « chapelle de l'Hôtel-Dieu » en 1660. Mais à la destruction de celui-ci, elle est fermée. Puis, classée comme monument historique, elle est affectée en 1889 au culte grec-melkite catholique.
Elle est ouverte au public tous les jours entre 9h30 et 13h, et entre 15h et 18h30. Les services liturgiques sont célébrés à 12h15 pendant la semaine, et à 11h les dimanches et jours de fête.
Notons enfin que, le dimanche 21 octobre 1990 une liturgie solennelle concélébrée à Saint-Julien-le-Pauvre, par le patriarche Maximos V Hakim et le cardinal Jean-Marie Lustiger, archevêque de Paris, a marqué dans la joie et l'action de grâce, le centenaire de la paroisse grecque-melkite catholique de Paris. Et c’est en ce jour que l'exarque Joseph Nasrallah, qui en avait été durant 40 ans le fidèle curé, achevait son service pastoral.
Recteurs et curés de la paroisse depuis 1888
1888-1892 l'archimandrite Alexis Kateb,
1892-1899 l'archimandrite Ignace Homsy
1899-1903 l'archimandrite Joseph Cadi
1904-1933 l'archimandrite Arsène Attié
1934-1946 l'archimandrite Jean Chiniara
1947-1948 l'archimandrite Élie Skaff
1948-1950 l'archimandrite Oreste Karamé
1950-1990 l'archimandrite puis exarque Joseph Nasrallah
1990-2000 l'archimandrite Paul Abdou
2000-2001 l’exarque Pierre Boz – l’archimandrite Faëz El-Freijat
2001-2010 l’archimandrite Nicolas Antiba, BA, exarque patriarcal
2011-... l’archimandrite Charbel Maalouf
Activités paroissiales
Les offices de rite byzantin (divine liturgie, vêpres le samedi, les heures 2 fois par semaine) célébrés à Saint-Julien-le-Pauvre sont très suivis et rassemblent, en nombre croissant, non seulement des grecs-melkites catholiques, mais aussi de nombreux fidèles issus d'autres communautés.
Le nombre de nos fidèles n'a cessé de croître depuis un siècle avec ce que cela implique d’augmentation constante de célébration des sacrements d’initiation chrétienne (baptême, chrismation et eucharistie), du couronnement (mariage), et des funérailles.
Après la célébration liturgique des dimanches et jours de fête, les paroissiens se réunissaient dans le jardin adjacent à l’église ; ils continuent aujourd’hui de le faire mais dans une salle paroissiale, récemment louée, autour d’un café ou d’un jus de fruit, renforçant ainsi entre eux les liens de l’amitié et de la convivialité.
En dehors des offices, l'église est très visitée et les concerts qui y sont donnés attirent un public nombreux.
Á noter que les chants liturgiques des dimanches et jours de fête sont assurés depuis plus de 40 ans par une chorale formée de nos paroissiens et dirigée, avec un dévouement inlassable, par l’archimandrite Joseph Maximos Fahmé, de l’archiéparchie d’Alep.
L'Association Saint-Julien-le-Pauvre a été créée en 2002. Présidée par S.B. Gregorios III, notre patriarche, elle a pour but d’aider au fonctionnement des divers organismes financiers, caritatifs, éducatifs, sociaux et culturels de notre Église grecque-melkite catholique en France.
Site Internet : information paroissiale diverse : www.sjlpmelkites.org
Initiation catéchétique pour enfants, adolescents et adultes.
Entretiens spirituels portant sur le patrimoine théologique, liturgique et hymnographique de notre Église.
Publications dont les plus récentes sont :
1) Méditations sur le carême, Paris 2007.
2) La sainte et divine liturgie de saint Jean Chrysostome, Paris 2007.
3) Calendrier de la paroisse Saint Julien-le-Pauvre 2008.
4) Différentes cartes de vœux à l’occasion de Noël et du Nouvel An.
5) 2 CD intitulés : (1) Messe Pascale à Saint-Julien-le-Pauvre, chantée par notre chorale sous la direction de l'archimandrite Joseph Maximos Fahmé, Paris 1998 ; (2) Hymnes Byzantines à la Vierge, par le protopsalte archimandrite Joseph Maximos Fahmé, Paris 2004.
6) Office de l’Acathiste, musique composée par l'archimandrite Joseph Maximos Fahmé, Alep 2003.
7) La petite Paraclisis, d’après la tradition orale propre à Alep, mise en notation musicale et adaptation par l'archimandrite Joseph Maximos Fahmé, Alep 2004.
S’y ajoute à intervalles réguliers un bulletin paroissial, « Échos de Saint Julien-le-Pauvre».
La récente location, depuis décembre 2007, d’une salle située 48 rue Galande et dédiée à saint Blaise, patron traditionnel du lieu, permettra de développer et de diversifier toutes nos activités paroissiales.