Nouvelles du Terre Sainte
Le Pape François en Terre-Sainte, 24-26 mai 2014
Le Pape François en Terre-Sainte
24-26 mai 2014
Gregorios III : Le pape François en Terre Sainte est un appel au dialogue et à la rencontre. Un appel à se dépasser et à dépasser les murs et les frontières.
De retour de Jordanie, Sa Béatitude Gregorios III, patriarche d’Antioche et de tout l’Orient, d’Alexandrie et de Jérusalem, a salué ce pèlerinage du pape François qui est l’aboutissement d’un long cheminement de 50 ans avec ses étapes annuelles de la Saint-Pierre et de la Saint-André ; les délégations romaines à Constantinople pour la Saint-André et les délégations constantinopilaines au Vatican pour la Saint-Pierre, les commissions mixtes catholiques et orthodoxes…
Ce pèlerinage du Saint-Père est, pour S.B. Gregorios III, un pèlerinage imprégné de spiritualité et de symboles. Il suffit de voir le programme même du voyage pour se rendre compte que c’est là un appel à se dépasser et à dépasser les frontières. En se dépassant continuellement entre un territoire et l’autre, entre Chrétiens, Musulmans et Juifs le pape François lance encore une fois un appel au dialogue et à la rencontre.
Un appel pour encore plus de spiritualité ; un appel se dépasser ; un appel à déplacer les frontières ; un appel à dépasser les murs qui séparent comme le mur de Bethléem ; un appel à dépasser les frontières… Les murs spirituels comme les murs matériels.
Le Christ est notre paix, voici ce que le Saint-Père François est venu nous dire. Il est venu apporter la paix, signifiant une fois de plus que le Vatican est un « artisan de paix » « a peace maker » ! Et encore une fois le symbole est là pour le souligner : ce pèlerinage du pape François est son premier voyage hors d’Italie hormis les JMJ au Brésil en juillet 2013.
La paix en Terre-Sainte, la solution du conflit israélo-palestinien, l’arrêt de la violence et le début du dialogue en Syrie, ont été encore une fois au cœur des appels du pape François.
Le Saint-Père appelle chacun de nous à modifier sa manière de penser, sa manière de voir, à dépasser les frontières et les murs pour continuer à être sur ces terres saintes sel et levain. Et encore une fois nous nous souvenons des paroles du Saint pape Jean-Paul II affirmant que la Terre-Sainte est la « patrie de cœur de tous les descendants spirituels d'Abraham (…) patrimoine sacré de tous les croyants »
Sa Béatitude Gregorios III a pris part à la conférence commune que tous les patriarches d’Orient ont donné la veille de l’arrivée du Saint-Père et a signé la requête commune des pasteurs des Eglises catholiques d’Orient demandant au pape François de fixer une date commune pour la fête de Pâques, une date qui sera choisie par le Saint-Père dans la seconde quinzaine d’avril.
Le Pape François en Terre-Sainte
24-26 mai 2014
Gregorios III : Un pèlerinage porteur d’attentes et d’espérance
Sa Béatitude Gregorios III, patriarche d’Antioche et de tout l’Orient, d’Alexandrie et de Jérusalem, a quitté Beyrouth ce vendredi 23 mai à destination de la capitale jordanienne, Amman, pour y accueillir avec l’ensemble des patriarches orientaux S.S. le pape François en pèlerinage en Terre-Sainte du 24 au 26 mai.
Ce pèlerinage du Saint-Père qui met, 50 ans plus tard, ses pas dans ceux du pape Paul VI et du patriarche Athenagoras est pour Gregorios III porteur d’attente et d’espérance.
Attente et espérance pour chacun des pays de la région aux prises avec les conflits internes et régionaux, au cœur d’une spirale de guerres et de violences en commençant par le conflit israélo-palestinien, crise-mère de tous les autres et source constante d’instabilité et de précarité dans la région.
Attente et espérance pour le retour de la paix en Syrie qui est et qui demeure au cœur de la prière du Saint-Père. Prière qui a montré toute sa force le 7 septembre dernier.
Prions avec le pape François tout au long de ce pèlerinage en Terre-Sainte pour que la violence, les armes laissent la place au dialogue et à un début de solution. Et avec le pape François nous disons « ne perdons pas le courage de la prière »
Attente et espérance pour l’unité de l’Eglise. De 1964 à 2014 de grands pas ont été faits qui tous puisent leurs racines dans la rencontre entre le pape Paul VI et le patriarche Athënagoras.
« 50 ans plus tard, nous mettons toute notre attente et notre espérance dans ce pèlerinage commun du pape François et du patriarche de Constantinople Bartholomée. Et avec tous les patriarches catholiques orientaux réunis à Amman autour du Saint-Père nous lui présenterons une requête : que la date de Pâques soit une. Que le pape François fixe la date de Pâques à une date fixe prise dans la seconde quinzaine du mois d’avril. »