Église Grecque-Melkite Catholique

Les Éparchies aux Diasporas

9 4 2013

 

 

Notre Église dans les pays d’émigration
 



 

Introduction 
 



Nul n’ignore les effets du phénomène de l’émigration sur les pays et les Églises du Proche-Orient. De ce fait, presque toutes nos familles se trouvent dispersées et, par voie de conséquence, de nombreux fidèles sont séparés de leur terre d’origine, coupés de leurs coutumes et traditions. 
Il est donc dans la logique des choses que les pasteurs orientaux s’occupent de cette nouvelle et importante question. Leurs obligations pastorales leur imposent d’être les promoteurs d’une action efficace envers la « diaspora ». Il est aussi un fait que ce continuel courant d’émigration menace de manière importante les structures de communautés déjà minoritaires au Proche-Orient. 
Il est certain que nos émigrés s’intègrent, de façon lente mais naturelle, à leur nouveau milieu ambiant. Mais il ne faut pas non plus que les liens qui les rattachent à leurs Églises orientales disparaissent faute de prêtres de leur propre rite. Ces chrétiens d’Orient sont menacés d’oublier et de délaisser assez vite leurs obligations religieuses dans ces immenses continents, où les soucis du travail et du gain matériel les absorbent. 
Le patriarche Maximos V a toujours voulu donner une attention particulière à ce problème, en lui consacrant le meilleur de son temps, malgré les fatigues que cela pouvait lui causer. 
Sa Béatitude le patriarche Gregorios III a un grand souci de l’émigration en Amérique latine, et prépare des prêtres pour les envoyer, soit dans les éparchies existantes, soit dans les pays où il n’y a pas encore de hiérarchie grecque-melkite catholique. 
Rappelons que le canon 148 § 1 du Code des Canons des Églises Orientales stipule ceci : « Concernant les fidèles chrétiens qui résident en dehors des limites du territoire de l'Église patriarcale à la tête de laquelle il est, le patriarche a le droit et l'obligation de requérir d'opportunes informations, même par un visiteur envoyé part lui avec l'assentiment du siège apostolique ». Le canon 150 § 2 établit aussi que « les lois portées par le synode des évêques de l'Église patriarcale et promulguées par le patriarche obligent partout dans le monde, si elles sont des lois liturgiques ». 
Dernièrement, les éparchies de la diaspora (ou de l’expansion) ont commencé à tenir des congrès pour traiter de leurs problèmes communs, sur le plan pastoral, liturgique et autre. Le dernier congrès eut lieu en Argentine en 2010. Qu’en est-il aujourd’hui de notre Église grecque-melkite-catholique dans la diaspora ? 
 
Nous distinguerons : 
Les éparchies et exarchats apostoliques déjà constitués, 
Les autres centres grecs-melkites catholiques constitués. 
 



 

Les éparchies et exarchats apostoliques déjà constitués 

 


Brésil : ordinariat en 1961, éparchie en 1971. 
États-Unis : exarchat apostolique en 1966, éparchie en 1976. 
Canada : exarchat apostolique en 1980, éparchie en 1984. 
Australie et Nouvelle-Zélande : éparchie en 1987 (pour l'Australie. Nouvelle-Zélande, depuis 1999). 
Mexique : éparchie en 1988. 
Vénézuéla : exarchat apostolique en 1990. 
Argentine : exarchat apostolique en 2002. 




 

Autres centres grecs-melkites catholiques constitués 

 

France : paroisse à Marseille depuis 1821 ; paroisse à Paris depuis 1888 ; 
Italie : à Rome (basilique de Santa Maria in Cosmedin) depuis 1965, peu avant la fin du concile Vatican II ; 
Belgique : paroisse à Bruxelles depuis 1980 ; 
Grande-Bretagne : paroisse à Londres ; 
Suède : paroisse à Stockholm ; 
Autriche : début de communauté paroissiale à Vienne, confiée au père Hanna Ghoneim.